mardi 18 août 2015

L'avortement





Introduction


Depuis 1975, avec la création de loi VEIL, une femme est en droit de mettre fin à une grossesse.
L'avortement se défini comme l'interruption avant son terme du processus de gestation. La gestation étant la période de temps qui s'écoule entre la fécondation de l'ovule et la naissance du bébé. 
Une femme mineure a aussi le droit d'avorter avec ou sans l'autorisation de son titulaire légal. L'avortement est pratiqué en France environ 220 000 fois par an.

Plan


Pour cet exposé, j'ai choisi de vous parler des différents types d'avortement, des délais à respecter, des actions mises en place par le gouvernement pour faciliter l'accès à l'avortement et des méthodes pour éviter les grossesses. Je ferais ensuite une conclusion en vous apportant mon avis personnel sur le sujet.

Types


Il existe 4 types d'avortements.
- Lorsqu'il est motivé pour des raisons médicales on parle d'IMG ( interruption médicale de grossesse). C'est le cas par exemple des foetus atteints de maladies graves, incurables ou de malformations. 
- Lorsqu'il est décidé pour des raisons personnels on parle d'IVG ( interruption volontaire de grossesse). C'est le cas des grossesses non-désirées. 
- Lorsqu'il est pratiqué en dehors du cadre légal, on parle d'avortements clandestins. Par exemple : les délais ne sont pas respectés.
- En dernier, il existe les avortements spontanés appelés couramment "fausses couches". Il s'agit d'interruptions accidentelles ou naturelles de la grossesse.

Délais


Les délais légaux pour l'IVG et l'IMG dépendent de la méthode choisie.
Il en existe deux.
- La méthode instrumentale peut être pratiquée jusqu'à la fin de la 12ème semaine de grossesse. (Soit 14 semaines d'aménorrhée). La technique est réalisée sous anesthésie locale ou générale. Elle est réalisée par aspiration ou curetage.
- La méthode médicamenteuse est pratiquée jusqu'à la fin de la 5ème semaine de grossesse. (Soit 7 semaines d'aménorrhée). En établissement de santé, ce délai peut être allongé de 2 semaines supplémentaires. Cette technique beaucoup moins traumatisante pour la patiente repose sur l'association d'un anti-progestérone et d'une prostaglandine qui provoque une hémorragie et expulse l’œuf en entier.

A la suite d'une IMG ou IVG, un entretien psychologique est proposée aux majeures et obligatoire pour les mineures.


Actions mises en place pour faciliter l'accès à l'IVG : 

L'avortement étant un droit fondamental des femmes , des actions sont déjà mises en place dont : 
  • le remboursement à 100% des actes d’IVG par l’assurance maladie.
  • la revalorisation du forfait pour soutenir cette activité dans les établissements de santé.
  • le lancement du site ivg-gouv pour garantir une information neutre et objectif sur Internet.
  • la suppression de la condition de détresse pour pouvoir avorter.
  • l’extension du délit d’entrave à l’information sur l’IVG.
- En septembre 2015 : Marisol Touraine, ministre des affaires sociales , de la santé et du droit des femmes a annoncé la création d'un numéro national d'information et d'une campagne de communication sur le droit des femmes à disposer de leur corps. 
La campagne de communication s'appelle : "Mon corps, mon choix, mon droit".

Méthodes pour éviter les grossesses


Il existe différentes méthodes pour éviter les grossesses et donc les avortements.
- La méthode contraceptive. Les plus utilisées sont les pilules, les stérilets, les préservatifs, les spermicides et les anneaux vaginaux. A noter qu'il n'y a que le préservatif qui protège contre les maladies sexuellement transmissibles.  
- Les contraceptifs d'urgence. Il s'agit de la pilule du lendemain et la pilule du surlendemain. 
- Les méthodes naturelles. Par exemple la méthode du "calendrier". Il s'agit d'éviter les relations sexuelles pendant la phase fertile du cycle mensuel. 
- Les méthodes de stérilisation. La vasectomie pour les hommes. Cette technique est irréversible. La ligature des trompes chez les femmes. Cette technique est permanente et on ne réussit pas toujours à l'inverser. 
- La méthode la plus naturelle et efficace est bien sûr l'abstinence sexuelle.

Conclusion


Les avortements clandestins étaient très dangereux pour les femmes. Les méthodes utilisées étaient barbares comme on peut l'imaginer. Elles entrainaient des blessures, des stérilités, des infections, des hémorragies et dans bien des cas la mort. Comme le disait Simone Veil, l'avortement est avant tout un problème de conscience. L'avortement est "culpabilisé" dans notre société. Elle s'est battu pour réduire les avortements clandestins et permettre aux couples de planifier les naissances. La loi doit aider les individus. Bien sûr l'avortement doit être considéré comme un dernier recours et non une méthode de contraception.

Avis personnel


Je ne suis ni pour ni contre l'avortement. Je pense que cela dépend de chaque situation. Que la décision appartient aux futurs parents car ce sont eux qui devront aimer, éduquer et prendre soin de leur enfant. Dans tous les cas, cette décision ne doit pas être pris à la légère.

-- Fin --

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